-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 brume écarlate. (barbie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
le saint pélagienson appel à l'aide
caillou non identifié
bonnie
bonnie
particularité : cracher mes poumons sur le trottoir. y abandonner le rouge de mes lèvres. toujours clope entre les doigts, relents d'alcools mêlés à des parfums d'amour.
bricolages : je me débrouille, je me hisse sur ton bateau, je te fais l'amour en l'honneur des vagues qui s'échouent, je te vends ce que tu veux m'acheter.
chaumière : squatter là où mon corps frêle s'immisce.
je me sens : mal. un peu. mais je souris pour te faire croire que t'es intéressant. faites les beaux, je souris, je souris.
appels à l'aide : 19

diapositive : brume écarlate. (barbie) Tumblr_nxdfa4cWCq1shdhdjo1_500

la tronche : a. speckhart ©MAD SOUNDS.
débarquement : 07/01/2018
poèmes : elle était nue avec un abandon sublime et, couchée en un lit, semblait sur une cime.
à mesure qu'en elle entrait l'amour vainqueur,
on eût dit que le ciel lui jaillissait du coeur ;
elle vous caressait avec de la lumière ;
la nudité des pieds fait la marche plus fière
chez ces êtres pétris d'idéale beauté.

v. hugo.
brume écarlate. (barbie) Empty
Lun 8 Jan - 23:38

je voudrais te balancer un caillou à la gueule.
mais sur l'eau, ça fait des ricochets,
et mon reflet se trouble.
alors je quitte le ruisseau
sur lequel ruisselle ma peau.
je te rejoins, air pur. je me rhabille, je fume une clope. je t'oublie.
je t'oublie, ville de pollution, je t'oublie, ville de malheur, je t'oublie, ville d'espoirs éreintés.
je ne vois plus que cette île où dans une robe fluide, je m'égare comme une nymphe.
je n'ai pas la prétention de leur ressembler.
je suis la pâle copie d'un mythe où les divins sont dans nos lymphes.
ici, l'on ne patine pas sur la glace, on s'enfonce dans le sable. sable chaud, fin, blanc, enivrant comme un rêve d'été.

je cours jusqu'à la plage où nos corps nus pourraient faire l'amour. mais tu n'es pas là. ou bien, c'est moi. je ne sais plus vraiment qui est, mais je me souviens de toi dans les fantômes de ma nuit.
je me dévêtis, encore. maillot qui frotte, maillot qui claque, rouge vermeille qui se vante huitième vermeille. la rime était facile, je le consens.
mon souffle est moins haletant, j'ai les poumons crasseux mais je respire. tu m'entends respirer, déjà? ongles vernis, cheveux embrouillés dans le vent, tempête de sable dans ma tête, rien ne se sert de voiler.

puis, je la revois. et je ris. tu m'entends rire?
ha, ha! hi, hi! ho, ho! c'est tordant, c'est pliant, il est encore là l'imbécile. je la reconnais sa pauvre baque abandonnée, ça mouline dans mon coeur.
je me souviens de son rictus délabré, de son bonheur abîmé. barbie, la plus belle des poupées gonflables.
c'était pas le plus beau, mais il avait cette douleur dans le regard. ce silence quand je lui faisais mal. petit pêcheur misérable.
t'es content, je suis pareille maintenant. j'écrase les cigarettes sur les capots, même si ça fait du bien de parfois me le faire sur la peau.
toi, retourne au passé. toi, toi, toi dont j'ai tout oublié. je te décrirais son visage, son teint blanc, ses boucles rousses, sa maigreur affolante.
je l'imagine comme à nos quinze ans, et ça me fait marrer.
il va arriver, je le sens. l'impatience frappe dans ma poitrine. alors dans un maillot qui m'étreint, je me dépose sur sa barque de maudit.
je rejoins les coquillages, tu viens de pêcher un gros poisson, barbie.
balance-moi aux requins, ils seront peut-être végétariens.
je l'entends. ses pieds qui foulent la plage. je ris encore plus fort.

au bord de sa barque, je mets mes deux coudes, je balance ma tête en arrière pour qu'il n'y ait plus que tes grands yeux gris à me mater de dessus comme deux gros nuages. rien n'a changé ici. je marque trois temps, comme la valse, je te refais tourner les yeux en me redressant d'un coup sec: toujours rien dans tes filets, barbie?
je veux te crever le coeur avec mon regard électrique qui crève de jalousie. ça doit être de famille. oupsy. oh désolée, bb. j'avais zappé, papa et maman ont rejoint les étoiles. et t'es comme un con devant le ciel bien trop loin.

allez, je rigole encore un peu. énerve-toi, fais moi mal, mais te dégonfle pas.
Revenir en haut Aller en bas
 

( brume écarlate. (barbie) )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» maudits (barbie)
» LE GRAND BLEU (BARBIE)
» des petits trous (barbie)
» (barbie) prince de la poisse(caille)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LA DICTATURE DES RONCES :: while i'm alone and blue as can be :: VERSION 1 :: rps-