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| | le saint pélagien | son appel à l'aide |
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caillou non identifié
posy particularité : attrape sans tuer bricolages : pêcheur de papillon hégire : 36 chaumière : dans les près je me sens : rêveur appels à l'aide : 23 diapositive : la tronche : skeet - rhumanesque débarquement : 07/02/2018 poèmes : -a2h
elle avait un goût de grenadine.
elle avait la bouche sucrée.
ce genre de lèvre me traumatise.
l'embrasser ce fut un succès.
posy posé avec son zippo | Jeu 1 Mar - 19:14 |
| le temps n'est qu'illusion. qu'est ce que le matin, la nuit, le jour ? pourquoi se lever avec le soleil, et pas avec la lune ? pourquoi attendre la nuit pour fermer les yeux ? rien n'existe. rien n'est réel. posy regarde en bas, ses jambes se balancent contre la rocaille. un caillou, deux, trois et de quatre. des petites pierres qui roulent jusque dans la mer. ça fait pas de bruit, juste quelques poussières. lorsqu'il relève les yeux, posy il voit le ciel plein de couleur. il commence à se réchauffer, le ciel, pas l'air. il fait si froid. posy se frotte les bras, il aimerait avoir un chauffage en greffe. il n'a que sa couverture. manque que son carton, à ce jeune des rues. ce gamin des bois. il pense au feu qu'il allumera lorsqu'il fera sombre. ses papillons se réveillent. dans son ventre, une fête. à l'idée de retrouver ses amis, sa famille, ses bêtes. la chaleur de la nourriture, le bonheur de la solitude. |
| | | la demoiselle aux coquillages
lolita particularité : un air mutin, de long cheveux bruns souvent mouillés par l'embrun. bricolages : fabrique des colliers de coquillages pour qui veut s'y intéresser. hégire : 22 chaumière : une grotte taillée par la houle. je me sens : fleur bleue. appels à l'aide : 87 diapositive : la tronche : sonia ben ammar ) love posy. débarquement : 02/01/2018 poèmes : chaque coquillage incrusté
dans la grotte où nous nous aimâmes
à sa particularité
l’un a la pourpre de nos âmes
dérobée au sang de nos cœurs
quand je brûle et que tu t’enflammes ;
cet autre affecte tes langueurs
et tes pâleurs alors que, lasse,
tu m’en veux de mes yeux moqueurs ;
celui-ci contrefait la grâce
de ton oreille, et celui-là
ta nuque rose, courte et grasse ;
mais un, entre autres, me troubla.
(p. verlaine) | Jeu 1 Mar - 20:18 |
| les vagues sont triste aujourd’hui, le ciel trop gris pour elle. elle qui préfère rire, que de laisser la morosité s’installer. mais c’est presque trop tard, elle laisse son visage se masquer dans ses bras mélancolie qu’elle aimerait voir s'évanouir dans l’écume à jamais reposer en paix parmi ses idées noirs. ses orteils à nue, s’écorchent amoureusement sur les pierres mal taillées comme ils en ont l’habitude quand tout à coup, un caillou jeté d’en haut, s'égare brutalement contre la roche. lola sursaute lève la tête puis sourit elle voit une ombre statique une silhouette solitaire alors lola voit en cette personne, la solution à son mal-être. elle marchera jusqu’en haut ses jambes minces chevauchent la pierre, les chemins non sans mal avant de trouver la naissance de la falaise elle approche lentement, les bras croisés se poste devant lui sans y avoir été invitée. elle a vite reconnu l’homme papillon figure d’adulte qu’elle ne possède plus curieuse, cupide l'ingénue que fais-tu ? il fallait qu’elle le voit, l’avait cherché pendant un moment avant d’abandonner.
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| | | caillou non identifié
posy particularité : attrape sans tuer bricolages : pêcheur de papillon hégire : 36 chaumière : dans les près je me sens : rêveur appels à l'aide : 23 diapositive : la tronche : skeet - rhumanesque débarquement : 07/02/2018 poèmes : -a2h
elle avait un goût de grenadine.
elle avait la bouche sucrée.
ce genre de lèvre me traumatise.
l'embrasser ce fut un succès.
posy posé avec son zippo | Ven 2 Mar - 16:45 |
| rentrer voudrait dire partir. quitter ce spectacle, laisser le ciel pleurer. posy ne veut pas, même s'il a hâte. mais partir en courant ne changerait rien à sa vie, à ses idées, à son futur. sa cabane ne s'envolera pas, aucun loup n'a ce scrupule. celui de laisser un homme, et ses amis, seul à la merci des vents, des marées et tout ce qui s'en suit. seul face à l'immensité de possibilité qu'aurait posy à devenir sdf. devoir recréer une nouvelle maison, un nouveau cocon pour passer l'hiver. et au pire il finirait dans une grotte. tout en bas de la falaise, là où la mer vient se cacher. mais les perles qui recouvrent cette grotte se sont envolées. elles sont venues jusqu'à posy, tout en haut du monde. bien au dessus des vagues. une petite perle égarée, loin de ses paires. posy la regarde, elle qui s'est immiscée devant le tableau que lui offre l'univers. posy lève ses fesses, se tient sur ses guiboles. il la domine. la petite perle et toute la mer qui s'étend jusqu'à l'horizon. il pose ses mains musclées sur les épaules de l'enfant, il la fait pivoter pour lui offrir, le plus beau cadeau du monde. c'est ça que je fais. il sourit, fier. comme si c'était lui qui avait aligné toutes les planètes. que fais-tu, toi, ici ? |
| | | la demoiselle aux coquillages
lolita particularité : un air mutin, de long cheveux bruns souvent mouillés par l'embrun. bricolages : fabrique des colliers de coquillages pour qui veut s'y intéresser. hégire : 22 chaumière : une grotte taillée par la houle. je me sens : fleur bleue. appels à l'aide : 87 diapositive : la tronche : sonia ben ammar ) love posy. débarquement : 02/01/2018 poèmes : chaque coquillage incrusté
dans la grotte où nous nous aimâmes
à sa particularité
l’un a la pourpre de nos âmes
dérobée au sang de nos cœurs
quand je brûle et que tu t’enflammes ;
cet autre affecte tes langueurs
et tes pâleurs alors que, lasse,
tu m’en veux de mes yeux moqueurs ;
celui-ci contrefait la grâce
de ton oreille, et celui-là
ta nuque rose, courte et grasse ;
mais un, entre autres, me troubla.
(p. verlaine) | Ven 2 Mar - 21:39 |
| elle sourit lola, ravie de venir chercher un peu de compagnie elle sait qu’elle sera toujours acceptée, se sent si intensément protégée. rien à voir avec ces journées sans fin depuis qu’elle a laissé le nid familial elle y repense souvent regarde la mer avec l’envie de retrouver ses parents l’ont-ils laissé ? sont-ils morts ? ses paroles d’enfant n’ont plus les mots justes lola reste muette face à ce vide elle laisse le temps faire la mort-anniversaire comme seule promesse de lendemain. son air de lutin des bois, ses yeux rieurs ne dévoile plus cette légère noirceur dans son âme elle préfère sourire sourire à posy surtout sa silhouette la surplombe fort, une posture sans bascule elle se demande ce qu’il se passe dans ses yeux a posy elle voudrait voir tout ce qu’il a déjà vu et qu’elle n’a jamais osé imaginer. son corps tourne sur lui-même, poussé par ses mains elle fait taire ce frisson qui déforme son échine elle regarde l’horizon, guidée par son regard assuré. oui c’est beau rempli de promesses moi je viens te voir. son visage se tourne un instant dans sa direction laisse ses bras retomber le long de son corps elle vient pas voir la mer lola elle l’a connait enfin jusqu’à l’horizon là-bas c’est tout. j’ai capturé un papillon l’autre jour j’ai pensé à toi tu sais j’aimerais te le montrer posy mais en as-tu envie ? |
| | | caillou non identifié
posy particularité : attrape sans tuer bricolages : pêcheur de papillon hégire : 36 chaumière : dans les près je me sens : rêveur appels à l'aide : 23 diapositive : la tronche : skeet - rhumanesque débarquement : 07/02/2018 poèmes : -a2h
elle avait un goût de grenadine.
elle avait la bouche sucrée.
ce genre de lèvre me traumatise.
l'embrasser ce fut un succès.
posy posé avec son zippo | Lun 5 Mar - 18:52 |
| pourquoi n'es-tu pas chez toi ? avec les tiens, et ceux qui te chérissent, presque autant que moi. presque autant que ce que mon coeur se gonfle en pensant à toi. lola, belle enfant des îles. îles tristes et sans horizon. vue embrumée, vision fumée. aucun avenir, aucune vision. oh ma lola, que j'aimerais te prêter mes lunettes, te prêter mes souvenirs, ceux du nouveau monde. là où la mer s'arrête, là où l'eau s'étend jusqu'à la mousse. comme ici, mais là-bas. viendrais-tu si je t'y invite ? à la quête des plus belles visions.
posy devient mars, le soleil l'embrasse. ça fait toujours sauter les coeurs, se dresser les peaux. de l'électricité plein le corps. et tu me le montreras ? tu me l'apporteras, je veux le voir ! petite protégée qui apprend le métier. gamine, bien trop, douée. |
| | | la demoiselle aux coquillages
lolita particularité : un air mutin, de long cheveux bruns souvent mouillés par l'embrun. bricolages : fabrique des colliers de coquillages pour qui veut s'y intéresser. hégire : 22 chaumière : une grotte taillée par la houle. je me sens : fleur bleue. appels à l'aide : 87 diapositive : la tronche : sonia ben ammar ) love posy. débarquement : 02/01/2018 poèmes : chaque coquillage incrusté
dans la grotte où nous nous aimâmes
à sa particularité
l’un a la pourpre de nos âmes
dérobée au sang de nos cœurs
quand je brûle et que tu t’enflammes ;
cet autre affecte tes langueurs
et tes pâleurs alors que, lasse,
tu m’en veux de mes yeux moqueurs ;
celui-ci contrefait la grâce
de ton oreille, et celui-là
ta nuque rose, courte et grasse ;
mais un, entre autres, me troubla.
(p. verlaine) | Mer 7 Mar - 16:13 |
| pourquoi toi tu n'es pas chez toi ? avec une femme, des enfants en bas âges. accompagné d'une famille aimante, comme tous les autres hommes du village.
non toi posy, tu pars trop loin pour les autres, tu divagues au grès des temps, et tu t'attardes sur ce que les autres nommeraient : "moins important"
lola a les yeux qui brillent un peu trop, tout comme lui qui découvre son secret. un papillon presque bleu, pas tout à fait, mais quel sort lui réservera t-il ? à ce papillon, pas tout à fait comme il faut.
un jour peut-être pour l'instant je le cache de tes filets.
elle rit la mutine, mine de ses mains un piège qui se referme. Sera t-il plus curieux qu'elle l'imagine ?
à part si tu me donnes un bisou. qu'elle avance, l'insolente. pourquoi pas ? elle n'y voit pas le mal.
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| | | caillou non identifié
posy particularité : attrape sans tuer bricolages : pêcheur de papillon hégire : 36 chaumière : dans les près je me sens : rêveur appels à l'aide : 23 diapositive : la tronche : skeet - rhumanesque débarquement : 07/02/2018 poèmes : -a2h
elle avait un goût de grenadine.
elle avait la bouche sucrée.
ce genre de lèvre me traumatise.
l'embrasser ce fut un succès.
posy posé avec son zippo | Ven 23 Mar - 16:19 |
| - dsl:
pour la longueur, le temps de réponse. mais tu m'inspires et j'pense toujours à posy et lolita, tard le soir. des bisous. j'espère que tu vas bien. (bonne lecture.)
son rêve, une tel enfant. une petite chose, si précieuse, si brillante autant que le soleil. autant que les lumières qui attirent les insectes nocturnes. un phare qui déchire la nuit, qui appel à l'aide. qui hurle de ne pas s'aventurer plus proche. gare à quiconque le ferait, le voudrait. qui oserait ? déposer les armes. sourire pour seul bouclier. la douceur comme seule défense. plus rien qui protège, seuls contre le monde. contre vents et marées. la force dans les pieds.
des posy y'en a pas mal. des adultes qui veulent apprendre. donner, sans recevoir que la beauté de la vie en retour. c'est c'qu'il se dit, le gamin. il se dit qu'il est personne, peu intéressant. le vague à l'âme, il regarde le coucher du soleil dans le noir de la mer. l'orage approche. il veut rentrer se cacher.il divague. posy, quand il te regarde, lolita. petite chose si frêle qui attrape des papillons. comment ? est-il un si bon professeur ? posy et les papillons. contre le monde. contre la rive d'à côté. posy revient à la réalité. il cligne des yeux pour comprendre le monde qui l'entoure. il la regarde et le temps s'envole. sa main chatouille le crâne brun de l'enfant. il l'a si bien fait grandir. il en est comblé. Oh ! combien son coeur est remplit rien qu'en te regardant, belle enfant. petit soleil. il t'attrape le front. fort, pour ne pas que tu bouges, que tu te tiennes correctement. le menton en avant, les yeux vers le ciel, pour qu'ils puissent admirer le ciel. pour que tu puisses contempler l'univers, les belles couleurs qui déchirent le firmament. oh regarde comme le moment est beau. comme cela que tu te souviendras du moment où les lèvres de posy, qui forment un coeur, se sont posées sur ton front. le haut de ton crâne. et il te regarde, fier de jouer avec toi. de parier. tu me le montres maintenant ? |
| | | | | | | | ( lolita/ sous les atouts du ciel ) | |
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