|
| | le saint pélagien | son appel à l'aide |
---|
astrales fleurs séchées
néo particularité : il part dans l'astral alors que tu lui parles. il renifle chaque livre qui passe entre ses mains. bricolages : apprenti libraire dans une petite librairie indépendante dans le centre ville. chaumière : chambre de bonne au dessus de la librairie. je me sens : pomme appels à l'aide : 77 diapositive : la tronche : timothee chalamet/mayumi débarquement : 28/02/2020 poèmes : je deviendrai cendre
sous tes lèvres
pour m’envoler
dans les nuages
et toi sous l’eau
on se rencontrera une prochaine fois
à l’horizon
là où le ciel
marie la mer | Sam 29 Fév - 0:52 |
| « Le philosophe a raison de dire qu'il ne faut rien de plus épais que la lame d'un couteau pour séparer le bonheur de la mélancolie. » Virginia Woolf a écrit ces mots dans son roman Orlando. Néo, tu l’as lu d’une traite. Elle est venue l’autre jour et tu te souviens de sa recommandation. T’es allé directement récupérer le livre. Il y en avait trois exemplaires en rayon, mais elle avait laissé une pâquerette dans l’un d’eux. D’une traite, tu l’as bouffé. Le livre derrière ton comptoir Entre les étagères de la librairie. Orlando. Tu aurais bien aimé t’appeler Orlando. Pour être une femme. Un alter-ego. Mais peut-être que c’est elle Orlando ? Zazie est ton Orlando et tu es sa Virginia. Il fait beau aujourd’hui. Comme tous les jours, tu passes devant le fleuriste. T’y restes une heure pour choisir la rose parfaite. Mais aujourd’hui elles ne sont pas assez belles. Alors aujourd’hui tu prendras un tournesol. A sunflower. Pour la lumière qu’elle mérite. Lorsque tu arrives à la bibliothèque, t’as les mains moites. Tu te recoiffes. Tu te décoiffes. Puis t’y rentres, sunflower à la main. Tu t’immisces dans les rayons, prends le temps de renifler des vieux bouquins, ceux qui ne sont pas dans tes rayons. Tu aimes venir ici pour l’odeur. Mais aussi pour elle. Puis tu la vois, à côté de son chariot rempli de livre. Elle range au hasard. Baudelaire à côté de zweig. Tu t’approches. Pas à pas. Tu déposes ton sunflower sur la pile de livres. Puis tu recules sans te faire voir. Comme une ombre. Un fantôme. Mais tu ne vois pas l’étagère derrière toi. Tu la percutes et des livres en tombent. - Flûte ! Fantôme bruyant. T’es repérable. Toi, l’ombre des livres, tu prends forme humaine.
@zazie
|
| | | histoire sans fin
la gamine particularité : la barque en plexi est pleine d'eau douce et de vase, pour le confort de kadosa. bricolages : l'aventure. chaumière : installation de fortune sur la barque bricolée. je me sens : vivante. appels à l'aide : 214 diapositive : la tronche : amelia ((blossom)) débarquement : 02/01/2018 | Dim 1 Mar - 0:11 |
| et dans les rayons étroits de la grande bibliothèque, zazie se cache depuis longtemps déjà. accroupie entre voltaire et queneau, elle est sûre que personne ne la trouvera (personne ne trouve jamais rien ici), en profite pour arracher quelques pages de ce livre emprunté hier. elle commence par la dernière, prend soin de ne se laisser distraire par aucun mot. tu dois le faire elle se dit. alors elle le fait. elle en arrache quelques unes puis le repose sur l’étagère, comme si de rien était. ensuite elle se lève et après avoir caché son butin dans sa poche, se sent plus légère (de quelques pages). la bibliothèque est souvent déserte ; même sa responsable s’en va, parfois des semaines entières, pourtant zazie a toujours du travail. des livres à ranger, des mouchoirs à distribuer, des malheureux perdus à guidés. paraît qu’on ne trouve jamais ce que l’on cherche ici, que son système de rangement n’est pas efficace mais zazie elle retrouve toujours tout. de chaque livre elle connaît la position, de chaque client les habitudes. elle sait que bientôt le vieux marin, celui qui aime les histoires d’amours et les contes de fées viendra, que la maîtresse d’école passera aussi, qu’elle prendra un polar, un de ceux qui lui glacent le sang et qu’elle sera accompagné de son fils, celui que ne sait pas lire mais qui fait comme si. zazie sait aussi que près de la réception un énorme chariot l’attend alors elle va le chercher, commence à tout ranger. presque machinalement elle remplit ces rayons qu’elle est la seule à comprendre. entre de gros livres de cuisine, elle glisse les sonnets de labé avant de rassembler, sur une étagère dont elle vérifie la solidité, pantagruel, gargantua et micromégas. zazie recule légèrement pour observer le résultat et sourit. au fil des rayons le chariot se vide, son esprit aussi.
F L Û T E. c’est une voix qu’elle connaît bien qui la sort de ses rêveries. en se retournant elle le voit, entouré de pirates, d’affreux pirates et de kraken. elle les ramasse rapidement. néo ! tu ne t’es pas fait mal j’espère! zazie repose les monstres sur le chariot, les cale entre deux pavés. sur la plus haute pile trône le présent que l’apprenti libraire a apporté avec lui ; avec la plus grande précaution du monde elle s’en saisit. oh néo… néo c’est pour moi ?!? elle le porte à son nez et sourit. je m’en doutais : juste comme toi il sent le beau temps. merci beaucoup ! je t’..je l’aime, je l’aime beaucoup! elle le repose là, l’admire un peu et rapidement se met à fouiller dans sa poche. moi aussi j’ai un présent ! j’ai cueilli pour toi la plus belle fleur qu’il soit zazie en sort un bouton d’or, banal et tachant elle vient de mon jardin, j’ai découpé le dernier tercet de mon sonnet préféré ! pour toi ! l’offrande dans le creux de sa main, elle sourit au doux néo. mais à son regard, comprend bien que quelque chose ne va pas. oh non… elle a fané comme la fleur, zazie semble aussi fâner. elle ajoute : c’est vraiment bizarre…mais ça arrive souvent avec les mots de baudelaire..
- ohlala:
j'en profite pour te dire que wow j'aime beaucoup trop ton post ouin
|
| | | astrales fleurs séchées
néo particularité : il part dans l'astral alors que tu lui parles. il renifle chaque livre qui passe entre ses mains. bricolages : apprenti libraire dans une petite librairie indépendante dans le centre ville. chaumière : chambre de bonne au dessus de la librairie. je me sens : pomme appels à l'aide : 77 diapositive : la tronche : timothee chalamet/mayumi débarquement : 28/02/2020 poèmes : je deviendrai cendre
sous tes lèvres
pour m’envoler
dans les nuages
et toi sous l’eau
on se rencontrera une prochaine fois
à l’horizon
là où le ciel
marie la mer | Dim 1 Mar - 11:46 |
| Prisonnier des bouquins qui tombent sur ses pieds. La pieuvre l’immobilise, néo ne peut plus bouger. Mais elle arrive vite au secours, zazie et ses ailes d’anges, ramassent ceux qui lui veulent du mal. Certains livres blessent, néo en a souvent eu des cicatrices au bout des doigts Des bleus sur les orteils Des mots comme des maux Gravé dans son coeur d’eau. Il l’aide à ramasser sa maladresse. Je suis désolée zazie, j’arrive et je mets de le bazar, comme à chaque fois ! Il repose le pirate sur la pile la plus basse alors qu’elle voit le présent sur la dune la plus haute. Sunflower dans sa main, cette couleur lui va tellement bien. Je voulais t’apporter un peu de soleil. Il est capricieux aujourd’hui, il se cache derrière les nuages. Elle mérite sa dose de soleil tous les jours zazie. Satisfaction de voir un sourire se dessiner sur ses lèvres. Zazie et ses feuilles déchirées dans l’arrière de sa poche. Elle en sort un bouton d’or, le plus beau qu’il n’ait jamais vu, mais elle a l’air déçu zazie. Il accueille le présent dans le creux de sa paume. J’aime les fleurs fanées Elles transportent avec elle plus de souvenir Des mémoires, de la poésie. Puis avec Baudelaire, c’est difficile de ne pas faner. Il la prend délicatement entre ses deux doigts et la coince entre son oreille et ses boucles. Je l’adore, merci zazie. Il attrape sa main tueuse de livre et embrasse le dessus. Tu veux que je t’aide à ranger ? Ou à déchirer des poèmes ? Il sourit à son amie. La journée devant lui, il aimerait la passer avec elle. Lui raconter des histoires, lui lire de sonnet. Lui parler du ciel qui lui compte des histoires avec les nuages. Lui demander comment ses plantes poussent dans son jardin. J’ai rencontre sirocco l’autre jour dans les grottes ! Il fallait au moins qu’il lui raconte cette histoire. Le facteur, le messager ! C’est la personne la plus cool du monde ! Sirocco et sa gentillesse, a jamais gravé dans le coeur du doux néo.
|
| | | histoire sans fin
la gamine particularité : la barque en plexi est pleine d'eau douce et de vase, pour le confort de kadosa. bricolages : l'aventure. chaumière : installation de fortune sur la barque bricolée. je me sens : vivante. appels à l'aide : 214 diapositive : la tronche : amelia ((blossom)) débarquement : 02/01/2018 | Lun 2 Mar - 23:12 |
| en voyant néo penaud elle ne peut pas s’empêcher de sourire zazie, de se dire qu’il n’y a pas plus doux que lui. c’est vrai que son arrivée a mis le bazar oui, mais pas tant dans les rayons désorganisés que dans sa tête… elle aimerait lui dire, lui dire ça et mile autres choses mais c’est elle, qui reste penaude. quelques instants fixe la fleur. elle est belle, trop belle. elle sent bon, trop bon. alors tout à coup zazie à l’impression de ne pas être assez, de ne pas mériter toute cette attention de néo, elle qui n’a qu’une fleur fanée à lui offrir…. mais la manière qu’il a de saisir ce cadavre vide de sève, de le chérir semble la rassurer. je suis comme cette fleur elle se dit, je suis comme cette fleur mais toi tu me répares néo. regarde, maintenant que tu l’as mise dans tes cheveux elle se tient droite, comme si elle était fière, fière d’être si près de toi. moi aussi je suis fière, très fière quand je t’ai juste pour moi. comme un prince charmant, un de ceux que lisait maman il embrasse sa main. alors zazie oublie, oublie bien vite ses inquiétudes. baiser magique, le crapaud redevient rat de bibliothèque. tu sais, si le soleil n’est pas là aujourd’hui je pense que c’est parce qu’il est jaloux, jaloux de toi néo. c’est vrai, même les mots fanés tu sais les réparer.. du menton elle désigne la minuscule fleur qui se perd dans ses boucles épaisses. puis baudelaire aussi serait jaloux, jaloux que moi je puisse faire ça sur sa joue, elle dépose un baiser d’enfant un baiser qui dit, merci d’être ainsi. que moi je puisse et pas lui. elle est honorée zazie, que néo lui offre un petit peu de son temps. alors avant qu’il ne change d’avis elle glisse sa main dans la sienne, la serre juste un peu, comme on retient un luciole qu’on vient juste d’attraper tout en lui laissant la possibilité de s’échapper. ne t’en fait pas pour les livres, je les rangerais plus tard. vient on va s’asseoir entre le bleu du ciel et le jardin de roses, il fait toujours plus beau là-haut puis le sol sent le gazon. entre les rayons labyrinthes elle le guide sans hésiter, après quelques virages dans ce jardin de mots, après avoir arraché quelques feuilles qui lui passait sous la main elle s’arrête, s’assoit tout contre un immense mur de pierre. zazie tapote le sol à côté d’elle, l’invite à faire pareil. oh tu connais sirocco ?! tu as raison oui, c’est vraiment la personne la plus cool du monde ! j’aimerai être comme lui… puis facteur c’est génial comme métier enfin moi je ne pourrais pas me retenir je voudrais lire toutes les jolies lettres que les gens d’ici s’envoient… dis tu aimerais ça être facteur toi ? tu ferais quoi s’il tu ne travaillais pas pour le vieux libraire ? |
| | | astrales fleurs séchées
néo particularité : il part dans l'astral alors que tu lui parles. il renifle chaque livre qui passe entre ses mains. bricolages : apprenti libraire dans une petite librairie indépendante dans le centre ville. chaumière : chambre de bonne au dessus de la librairie. je me sens : pomme appels à l'aide : 77 diapositive : la tronche : timothee chalamet/mayumi débarquement : 28/02/2020 poèmes : je deviendrai cendre
sous tes lèvres
pour m’envoler
dans les nuages
et toi sous l’eau
on se rencontrera une prochaine fois
à l’horizon
là où le ciel
marie la mer | Mar 3 Mar - 14:11 |
| Comment le soleil peut-être jaloux de néo alors que zazie illumine les astres lorsque la lune le couche. Néo et son myocarde palpitant d’un sentiment qu’il connaît trop bien depuis ses deux ans passés à ses côtés. Zazie qu’il aime de loin et Baudelaire jalouse son baiser. Il rougit et hausse les épaules où il aimerait enfoncer son visage cramoisi, mais c’est sa main qui cache la rosée du matin qui s’invite sur sa peau marqué des lèvres pétales de zazie.
Ça fait longtemps que je te connais Deux ans que je t’aime On m’a dit que l’amour dure trois ans Alors pourquoi j’ai l’impression Que je t’aimerai Une éternité Les mots lui manquent au libraire qui nage dedans tous les jours. Il baisse les yeux sur ses souliers alors qu’elle complimente son être tout entier. Il est plus simple lorsqu’il lui laisse les fleurs séchées entre les mots qu’il n’a pas écrit. Il est plus simple d’écrire des lettres qu’il n’enverra jamais à celle qu’il admire. Mais il est là devant elle et elle le voit de toutes ses couleurs. Sa main glisse sous la sienne Aussi simplement qu’une page qui se tourne Ils se perdent dans l’océan de mot Là où la vague zazie s’emparent de quelques pages Qu’elle emprisonne dans sa poche Il se laisse guider entre les mots puis il arrive là où le ciel est plus proche de leurs têtes. Il s’invite à ses côtés et son épaule touche son épaule à elle. Oui je l’ai rencontré dans les grottes Il m’a attaqué avec un oeuf Il a tué le roi se meurt Mais ça valait le coup Il sourit aux souvenirs de cette soirée aux couleurs blues De leur conversation sur l’amour Et le monde au delà D’océan mer Je crois que je ferai comme Holden Caulfield Je resterai planté au bord d’une falaise Et je rattraperai les enfants qui s’approcheraient trop du bord Je serai l’attrape-coeurs Et toi tu ferais quoi ? Si tu ne faisais pas pousser des fleurs Des fins de livre que tu arraches ? Il approche son visage du sien, dangereusement Entre ses doigts il emprisonne un cil perdu dans les méandres de sa peau ivoire Il tend le cil du bout des doigts à deux doigts de ses lèvres Souffle dessus et fais un voeux Il se réalisera.
|
| | | histoire sans fin
la gamine particularité : la barque en plexi est pleine d'eau douce et de vase, pour le confort de kadosa. bricolages : l'aventure. chaumière : installation de fortune sur la barque bricolée. je me sens : vivante. appels à l'aide : 214 diapositive : la tronche : amelia ((blossom)) débarquement : 02/01/2018 | Sam 28 Mar - 23:52 |
| c’est au cœur de ce labyrinthe de pages que zazie se sent le mieux. entourée de livres cornés, de pavés usés et avec l’épaule de néo contre la sienne, elle pourrait conquérir le monde, elle en est persuadée. depuis leur royaume, ils pourraient tout changer : néo véritable magicien manie les mots comme personne, il sait avec quelques vers guérir les maux les plus terribles. zazie enfant-sage sert les gens à ses dépends, s’applique toujours pour les satisfaire et les faire sourire. dans leur royaume, tout le monde serait roi, ils s’en assureraient eux-mêmes.
mais aujourd’hui zazie n’a pas envie de changer le monde non, elle veut simplement poser sa tête sur l’épaule de néo et l’écouter parler. c’est vrai qu’il n’est pas commode… désolée pour le roi, mais ça devait arriver. peut-être qu’on pourrait l’enterrer tous les deux, lui jeter quelques marguerites ?
néo, attrape-cœurs ? il a déjà celui de zazie, pour sûr ! et quand l’envie lui prend de s’approcher trop des falaises quand elle pense à maman et vide qu’elle laisse zazie fouille toujours les livres entassés dans sa chambre pour retrouver les billets de néo. ses petits mots qui disent « ça va aller » tu serais un très bon attrape-cœurs à mon avis ! tu es si gentil néo… je pense que tu pourrais faire n’importe quoi ! tout ce que tu veux, je t’assure. c’est comme si, le ciel était toujours de ton côté.. c’est comme si il n’y avait aucune ombre à son tableau, aucune mauvaise surprise chez néo.
moi ? moi je n’en sais rien… je n’y ai jamais pensé je crois. elle réfléchit un instant. je pense que j’irais là-bas, dans le vieux cirque. je commencerais par rapiécer le chapiteau puis les artistes aussi, les lanceurs de couteaux et les funambules ! j’en deviendrais une aussi, une funambules ! dis, si je tombe de mon fi, tu seras là pour me rattraper?
tout à coup néo s’approche de zazie, sur sa joue pose un doigt instantanément elle rougit. un vœu ? Elle se dit que là elle n’en a aucun, ah, si. peut-être un : je voudrais, que ce moment dure toujours. voilà, mon vœux et fait ! et toi, si tu pouvais en faire un là, de suite qu’est-ce que ça serait?
|
| | | | | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|