caillou non identifié
agnès particularité : dialogue avec les vagues bricolages : sous le soleil elle joue avec les abeilles chaumière : une cabane entre ses belles et la mer, le sable sur le paillasson appels à l'aide : 33 diapositive :  la tronche : ronan, eveymoon. débarquement : 28/02/2020  | Lun 2 Mar - 19:18
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| elle a un tout petit stand.
aussi humble qu'elle et ses pots de soleil en verre.
des fleurs de la colline.
des effluves de sainte-pélagie
qu'elle vend ou qu'elle troque.
elle s'ennuie
les gens ne parlent pas
ils sont pressés
de remplir leur paniers
de perdre leurs sous
dans les rainures du pavé
ils sont pressés
d'être pressés
et elle s'ennuie
toujours un peu plus
pourtant on lui en prend,
on lui donne
des pièces et des billets
pour quelque chose
qu'elle ne fait que récolter.
ce soir, encore,
elle ira les remercier,
les dames zébrées.
elle s'ennuie encore
alors elle ne regarde pas
les visages qui défilent
ennuyée, elle griffonne
sur sa table usée
des dessins de fleurs
et de gens heureux.
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mes bobos terribles
merci particularité : tombe à l'infini, d'une branche, d'un arbre, d'une falaise ou d'un toit, mais jamais ne meurt, se relève à l'infini, une fois l'orage passé. bricolages : les pierres sont taillées sur des promesses et les visages sont embellis à travers ses yeux, leurs yeux. sculpteurs de visages sur les rives de l'océan, sur les rochers. chaumière : un troglodyte dans la falaise, à l'abris des regards, tourné vers omelas, la ville artificielle. je me sens : de la couleur mélancolie, ce bleu d'abysse qui s'absente des ciels d'été. appels à l'aide : 276 diapositive :  la tronche : lewis / self débarquement : 10/12/2017 poèmes : le monde en rit de ces trois gamins perdus pour toujours
je ne voulais pas rendre oeil pour oeil dent pour dent
je ne voulais pas perdre les deux étoiles qu'il me restait
je cherchais la vérité et la vérité nous a tué
je suis seul dans mon troglodyte les lumières sont éteintes
tu as laissé le drap froid et moi couché dedans j'imagine les baisers que nous avons oublié sur nos lèvres
je vois les rideaux blancs se soulever doucement et avec eux les derniers instants de l'été et nos paroles maintes fois répétées
ces je t'aime qui n'ont plus le goût d'avant que s'est-il passé | Lun 2 Mar - 23:50
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| lui, il n'a rien.
les mains dans les poches,
les doigts remuant
un
ou
dix galets
cailloux-camées,
portraits esquissés à même la pierre,
en tout petit.
j'aime bien imaginer des visages
parce qu'ils ressemblent souvent
à ceux que je connus,
il y a longtemps
le vacarme de la rue
résonne dans ses oreilles
comme mille voix
voix de l'abîme
de l'abîme.
merci n'aime pas le bruit,
n'aime pas le fracas
des pas sur le trottoir,
des clés qui tombent,
des pièces encaissées.
merci n'aime pas quand on n'entend pas le bruit de la nature.
les effluves d'un gâteau de maman,
des tartines de papa,
me rappellent que je me suis habitué à la solitude.
la solitude accable plus que le désespoir.
le silence et le parfum de ce stand ensoleillé sont des cadeaux,
il respire le doux nectar,
imagine les madames rayées butiner,
sourit,
croise le regard,
de la belle aux cheveux d'or.
h e s p é r i s
parenthèse.
yeux océans,
bleu outremer,
bleu bonheur,
yeux d'algue marine,
deux gemmes qui scintillent,
et
les mèches qui tombent sur ses épaules volent un peu,
soulevées par un mistral lointain.
elle a les mêmes mains,
et le même cou,
et
merci s'illumine, d'un coup,
c'est toi c'est bien toi ?
l'enserre dans ses bras,
l'étouffe
goege serrée par l'émotion,
les mains qui cherchent un endroit où se poser
trouvent refuge près des mèches soleil,
les larmes qui coulent
trouvent leur chemin. |
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