Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 les déshérités, que la tempête m'a envoyé

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
le saint pélagienson appel à l'aide
caillou non identifié
markus
markus
je me sens : morcelé.
appels à l'aide : 5

la tronche : timothée (venus in furs.)
débarquement : 01/03/2018
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 11:56


{ markus }



la chambre est pleine d'ombre ; on entend vaguement
destroyed by madness, starving hysterical
naked, dragging themselves
sous le long rideau blanc qui tremble et se soulève
burning -
for the ancient heavenly connection to the starry dynamo in the machinery of night

il n'y a rien à faire, rien à dire.
le nez en sang, aucune protestation n'est recevable.
ça ne ferait qu'empirer les choses, de protester.
de dire qu'il a mal.
de se répandre en autre chose qu'en excuses.
il n'a pas de souvenir qui aille plus loin, au fond
juste le gout du fer,
et ce rouge sur ses chemises.
peut-être qu'il y a un temps. peut-être qu'il y a longtemps.
c'était peut-être différent.
mais il n'arrive pas à se souvenir d'autre chose que de cette odeur.
alcool et violences.
il ne se souvient pas d'avant.
il ne se souvient pas du sourire de sa mère, quand elle l'a serré contre son sein pour la toute première fois. des mains trop grandes de son père, malhabiles, dans ses cheveux. de la patience, des murmures et des rires. d'une époques oubliée, d'une époque révolue, et peut-être qu'il l'imagine juste, peut-être que ça n'a jamais été ainsi.
il ne sait pas.
il ne s'en souviendrait pas.
il ne sait pas si -
quand ?
quand tout ça a commencé.
il n'en a aucune idée.
peut-être que c'est de sa faute.
la question est toujours restée là.
en suspens.
et puis, c'est tout simple, comme c'est confirmé.
chaque coup.
chaque mot.
chaque brisure de son cœur.
de son corps.
c'est sa faute.
aucune autre possibilité.
aucune autre solution.
juste une confirmation.
il ne vaut rien.
pourtant - il ressent tout.
ressent trop.

leur aile s'engourdit sous le ton gris des cieux,
et la nouvelle année, à la suite brumeuse,
sourit avec des pleurs -
tragedy among the scholars of war,
parlent bas comme on fait dans une nuit obscure.

ce n'est pas beau, pourtant.
la souffrance, ça n'a rien de beau.
quoi qu'en disent les poèmes.
les larmes et le gout du sang.
on s'y habitue.
on ne pleure plus.
on vit à côté, ailleurs, on disparaît, un peu, beaucoup.
toujours.
et il trouve autre chose.
des signes, et ses mains qui volent, et ses sourires qu'il ne peut pas cacher.
s'il les cachait, c'est simple, c'est bête, c'est ainsi
- il ne pourrait être compris.
moritz.
moritz c'est un nom.
un nom qu'on épelle, qu'on égraine.
les doigts fermés sur le pouce, sur la paume, main vers le haut.
un o avec les doigts, tous, et ce pouce pour bien fermer.
les doigts croisés, en l'air, juste deux, et le reste contre sa paume.
le petit doigt levé haut, droit, comme à l'heure du thé, mais sans rien tenir.
le 't' est étrange, tout fermé,
et on montre devant, pour terminer.
mais ce n'est qu'un début, et de ces signes épars,
il devient.
autre.
et celui qui voit ?
qui fait l'effort de comprendre.
d'apprendre.
il devient la lune.
croissant bercé contre son œil, puis levé bien haut.
c'est une moitié d'un tout, les yeux et les oreilles.
les rires, un peu, aussi, étouffés, exprimés sans son.
il apprend autre chose, déjà gamin.
l'expression de sourires, et
- surtout.
cette impossibilité de cacher quoi que ce soit lorsqu'on parle avec les mains
parce que le visage accompagne chaque mot,
c'est là que réside le ton.
là que réside la compréhension.
et ils se comprennent, malgré les barrières.
et ils s’apprennent, ces gamins.
s'accrochent aux bouées qu'ils se lancent.
s'accrochent l'un à l'autre.
parce qu'il n'y a plus personne sur le bateau.
parce qu'on ne peut pas faire confiance aux grandes personnes.
pas avec les lèvres en sang, pas avec les mots violents.
et puis c'est les bancs tristes de l'école, l'incompréhension.
les chiffres et les numéros et l'oubli des idées.
la conformité.
ni l'un.
ni l'autre.
aucun ne rentre là dedans.
les règles fondent sur leurs doigts,
comme les larmes sur leurs joues.
pourtant, ils les agitent toujours.
pourtant, ils partiront, un jour.

épars autour des lits, des vêtements de deuil
l'âpre bise d'hiver qui se lamente au seuil
who ate fire in paint hotels or drank turpentine in Paradise Alley, death, or purgatoried their torsos night after night


with dreams, with drugs, with waking nightmares
d'exciter une flamme à la cendre arrachée,
incomparable blind streets of shuddering cloud and lightning in the mind leaping toward poles of Canada & Paterson, illuminating all the motionless world of Time between
c'est le nid cotonneux où les enfants tapis,
blinking traffic light, sun and moon and tree vibrations in the roaring winter dusks
- Et là, - c'est comme un nid sans plumes, sans chaleur,
Où les petits ont froid, ne dorment pas, ont peur ;
Un nid que doit avoir glacé la bise amère...
shuddering mouth-wracked and battered bleak of brain all drained of brilliance
C'est comme un chapelet qu'on égrène en priant :
a lost battalion of platonic conversationalists jumping down the stoops off fire escapes off windowsills off Empire State out of the moon,
Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
whole intellects disgorged in total recall for seven days and nights with brilliant eyes, meat cast on the pavement,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
who wandered around and around at midnight in the railroad yard wondering where to go, and went, leaving no broken hearts,
Et l'on croyait ouïr, au fond de la serrure
Béante, un bruit lointain, vague et joyeux murmure...
seeking visionary indian angels who were visionary indian angels,
Partant, point de baisers, point de douces surprises !
hungry and lonesome through Houston seeking jazz or sex or soup, and followed the brilliant Spaniard to converse about America and Eternity, a hopeless task
Silencieusement tombe une larme amère,
who burned cigarette holes in their arms protesting the narcotic tobacco haze of Capitalism
Vous diriez, à les voir, qu'ils pleurent en dormant,
who broke down crying in white gymnasiums naked and trembling before the machinery of other skeletons
Tant leurs yeux sont gonflés et leur souffle pénible !
who hiccuped endlessly trying to giggle but wound up with a sob behind a partition
La bise sous le seuil a fini par se taire ...[/center]


lottie / timothée chalamet / venus in furs. / corps.
Revenir en haut Aller en bas
caillou non identifié
césar
césar
particularité : quand il frappe il se détruit
bricolages : voleur de potagers
hégire : 23
chaumière : un terrier dans l'sable, nous fuyons le soleil
je me sens : d'humeur pas pardonnable, à pardonner
appels à l'aide : 124

diapositive : les déshérités, que la tempête m'a envoyé Cezgif10

Sagittaire

la tronche : b. romanovic (vocivus)
débarquement : 02/01/2018
poèmes : les yeux de ces gens n'ont jamais vu le soleil de près, je le vois
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 12:03

w o w
c'est bien des vers de howl que t'as mis entre ta poésie ?
mais quoi c'est du génie
+ chachachalamet quel homme
j'suis fascinée par markus + le moodboard
bref bienvenue Like a Star @ heaven
Revenir en haut Aller en bas
caillou non identifié
markus
markus
je me sens : morcelé.
appels à l'aide : 5

la tronche : timothée (venus in furs.)
débarquement : 01/03/2018
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 12:09

c'est morcellé, mais c'est rimbaud d'un côté et ginsberg de l'autre, en effet Like a Star @ heaven
les deux sont des génies, je les passe juste au mixeur, aucun mérite.
promis j'en écris plus bientôt
je le traîne depuis trop longtemps avec son aesthetic de sad punk sans couleurs.
fallait bien le poser quelque part à un moment
j'me suis dit que ce serait un endroit bien pour lui.
mais voilà. merci jolie fleur.
Revenir en haut Aller en bas
mes bobos terribles
merci
merci
particularité : tombe à l'infini, d'une branche, d'un arbre, d'une falaise ou d'un toit, mais jamais ne meurt, se relève à l'infini, une fois l'orage passé.
bricolages : les pierres sont taillées sur des promesses et les visages sont embellis à travers ses yeux, leurs yeux. sculpteurs de visages sur les rives de l'océan, sur les rochers.
chaumière : un troglodyte dans la falaise, à l'abris des regards, tourné vers omelas, la ville artificielle.
je me sens : de la couleur mélancolie, ce bleu d'abysse qui s'absente des ciels d'été.
appels à l'aide : 276

diapositive : les déshérités, que la tempête m'a envoyé 2tkp

la tronche : lewis / self
débarquement : 10/12/2017
poèmes :
le monde en rit de ces trois gamins perdus pour toujours
je ne voulais pas rendre oeil pour oeil dent pour dent
je ne voulais pas perdre les deux étoiles qu'il me restait
je cherchais la vérité et la vérité nous a tué
je suis seul dans mon troglodyte les lumières sont éteintes
tu as laissé le drap froid et moi couché dedans j'imagine les baisers que nous avons oublié sur nos lèvres
je vois les rideaux blancs se soulever doucement et avec eux les derniers instants de l'été et nos paroles maintes fois répétées
ces je t'aime qui n'ont plus le goût d'avant que s'est-il passé

les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 12:56

!!!!
pourquoi des personnages si beaux
pourquoi des gens si bien ici
je pleure
merci d'être là
hâte d'en savoir ENCORE PLUS
Revenir en haut Aller en bas
la maman lumière
philomène
philomène
particularité : de ses mains délicates et dansantes, philomène fait tristement faner les fleurs qu'elle touche.
bricolages : maman.
je me sens : soleil.
appels à l'aide : 42

diapositive : les déshérités, que la tempête m'a envoyé Original

la tronche : canaille / kaotika.
débarquement : 02/01/2018
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 15:09

drunken drunken drunken
COUCOU TOI
j’suis limite émue parce que l’avatar que je t’ai fais et que tu portes
il va si bien avec les couleurs du forum c’est incroyable
j’ai tellement hâte d’en savoir plus sur markus
bienvenue à la maison
I love you I love you I love you
Revenir en haut Aller en bas
la demoiselle aux coquillages
lolita
lolita
particularité : un air mutin, de long cheveux bruns souvent mouillés par l'embrun.
bricolages : fabrique des colliers de coquillages pour qui veut s'y intéresser.
hégire : 22
chaumière : une grotte taillée par la houle.
je me sens : fleur bleue.
appels à l'aide : 87

diapositive : les déshérités, que la tempête m'a envoyé Tumblr_p1bi8bFKJC1tlkklno1_500

Capricorne

la tronche : sonia ben ammar ) love posy.
débarquement : 02/01/2018
poèmes : chaque coquillage incrusté
dans la grotte où nous nous aimâmes
à sa particularité

l’un a la pourpre de nos âmes
dérobée au sang de nos cœurs
quand je brûle et que tu t’enflammes ;

cet autre affecte tes langueurs
et tes pâleurs alors que, lasse,
tu m’en veux de mes yeux moqueurs ;

celui-ci contrefait la grâce
de ton oreille, et celui-là
ta nuque rose, courte et grasse ;

mais un, entre autres, me troubla.

(p. verlaine)

les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 15:14

timothée please je l’aime
bienvenue à toi
belles promesses que tu nous déposes là
Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Revenir en haut Aller en bas
caillou non identifié
patrocle
patrocle
particularité : d'un autre temps
bricolages : il conte, se souvient.
chaumière : haut de colline, braveur de vent, il attend.
je me sens : épuisé.
appels à l'aide : 15

diapositive : les déshérités, que la tempête m'a envoyé Tumblr_p0vt5eQvlS1v6qhdmo1_400

la tronche : npb (cigarettes daydreams)
débarquement : 28/02/2018
poèmes : -- il te donnera
à boire de sa sève,
tu t'échapperas
par ses racines
et tu fleuriras
en plein ciel.

[ malzieu ]

les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 20:43

ptn qu'il est beau
j'en suis toute retournée
puis le nom
je meurs
Revenir en haut Aller en bas
caillou non identifié
minuit
minuit
particularité : l'air d'être toujours un peu transparent, enfant de la lune qui n'en a pas que le prénom. personnification de la pâle clarté nocturne.
bricolages : essayer d'exister à la lumière du midi, danseur précaire et étudiant du monde.
chaumière : aux apparitions fugaces et brèves ou aux nuits entières passées dans une grotte enfouie à moitié par les eaux, nulle part, partout, toujours flou.
je me sens : mirage.
appels à l'aide : 11

diapositive : les déshérités, que la tempête m'a envoyé H2znbm2I_o

la tronche : alexos, moi.
débarquement : 01/03/2018
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 22:58

(je viens dire que wow)(en plus de ton choix d'avatar merveilleux ta fiche est merveilleuse bref tout est merveilleux, au revoir)
Revenir en haut Aller en bas
caillou non identifié
markus
markus
je me sens : morcelé.
appels à l'aide : 5

la tronche : timothée (venus in furs.)
débarquement : 01/03/2018
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Jeu 1 Mar - 23:35

vous êtes tellement tous des anges.
j'suis joie d'être là.

@moïse, y'a pas à me remercier quand c'est l'endroit qui est si beau.
promis j'avance bientôt.
demain, après mon blocus.

@philomène, mais. mais tellement de mercis. c'est aussi ce que je me suis dit en le mettant.
il a sa place ici comme la page arrachée d'un bon bouquin qui reprends sa place.
j'espère que je remplirais assez bien le reste de la page pour faire honneur à sa couverture.

@lolita, je l'aime aussi. le découvrir a enfin donné un visage a ce gamin.
je le trainais depuis trop longtemps à l'aveugle.
et je ferais de mon mieux pour les tenir, c'est promis.

@patrocle, que dire de nahuel ?
c'est étrange de le voir joué, d'ailleurs, sa tête est a moi d'habitude, mais ça mets du baume au cœur.
il est trop bien ce gars.
et patrocle aussi. SoA est un de mes classiques.
j'espère que je te décevrais pas avec la suite.

@leo, mais merci.
la fiche n'est pas vraiment avancée, juste griffonnée, mais déjà milles mercis.
Revenir en haut Aller en bas
caillou non identifié
markus
markus
je me sens : morcelé.
appels à l'aide : 5

la tronche : timothée (venus in furs.)
débarquement : 01/03/2018
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty
Lun 5 Mar - 16:25

j'aime pas les doubles postes, mais c'est juste pour dire que je suis là.
je disparais pas, c'est promis.
j'avance même.
j'ai juste été entre malade et super busy ces derniers jours.
les oscars + le mémoire m'ont bouffé mon temps d'écriture.
mais je finis ceci d'ici ce soir, si je m'endors pas avant.
ou demain, c'est promis.
j'aimerais pas disparaître.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
les déshérités, que la tempête m'a envoyé Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

( les déshérités, que la tempête m'a envoyé )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (joe) la tempête

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LA DICTATURE DES RONCES :: night breezes seem to whisper i love you :: pivoines en éclosion :: pétales tombés-