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des plaies ébréchées,
sur une âme fissurée.
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à l'aube du crépuscule,
il déambule,
le long des ruelles animées,
avec son coeur abîmé.
à la nuit tombée,
il manque de chuter,
son esprit bien trop embrumé
pour avoir un soupçon de lucidité.
c'est triste,
et pas très beau à voir.
il persiste, il existe,
mais est-ce que tout ça n'est pas qu'illusoire ?
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des envies passagères,
dans une vie éphémère.
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« tu sais, côme, si on était tous des astres qui scintillent dans cette constellation d'étoiles qu'est la galaxie,
toi, tu serais une comète qui s'échoue de planète en planète.
tu serais à l a d é r i v e parce que t'es incapable de d'ancrer. »
un peu comme un mirage,
il se dissipe dans une seconde de clarté.
parce qu'il ne souhaite aucun ancrage
dans sa vie saisissant la gravidité
d'une attache.
alors,
il court,
tout le temps,
pour attraper
ou pour s'échapper.
alors,
il fuit,
tout le temps,
parce qu'il est lâche
et qu'il se lasse.
c o u r i r e t f u i r
il ne fait que ça,
enfermé dans un putain de
cercle vicieuxque ça soit ici
ou là-bas,
c'est toujours le même schéma,
toujours le même scénario
et
c'est lassant,
mais il ne cesse jamais.
recommence
encore et encore.
« eh toi, qu'est-ce que tu fous là ?
pourquoi t'es pas dans ton pays lointain ? »
parce qu'encore une fois,
l'enchaînement redémarre,
jusqu'à la prochaine fois,
la prochaine dérivation.
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