sultane des rêves
nana particularité : des bleus des rouges des roses partout cachés sous les mots
appels à l'aide : 78
la tronche : sasha kichigina/electre
débarquement : 03/01/2018
 | Ven 5 Jan - 6:25
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| nana aurait pas dû boire, non.
il est tard le soir.
ou tôt le matin peu importe.
elle a passé la nuit a errer
avec ses bouteilles et ses pétards.
maman avait demandé il y a bien longtemps
de venir ici.
mais nana colère n'est jamais venue.
elle sent la haine remonter déjà
former une boule dans sa gorge.
mais elle n'a pas la choix, pas vrai ?
la seule famille qu'il lui reste.
et la famille doit veiller les uns sur les autres.
elle ne sait pas ce qu'elle espère.
que maman se soit trompée.
elle aimait être la seule.
et puis son père n'a jamais compté.
seul comptait son papa.
mais maintenant elle est toute seule
et elle a besoin d'une famille
pour ne pas être seule dans sa tête.
une soeur c'est là pour vous empêcher de faire n'importe quoi, pas vrai ?
celle ci pourra peut-être.
ou peut-être pas.
nana appuie sur la sonnette.
attend un peu.
un.
deux.
trois.
se dégonfle.
commence à tourner les talons
à rentrer sur sa maison au bord de la falaise.
mais la porte s'ouvre.
elle reconnaît la frimousse
les mèches blondes et lisses
tout le contraire d'elle.
tout ce qu'elle voulait être, enfant.
noora.
le prénom roule bizarre sur sa langue engourdie
elle n'aime pas ce prénom
ni la sensation.
elle regarde la blonde
tangue un peu.
bâbord, tribord.
tribord, bâbord. |
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caillou non identifié
noora particularité : ne peut pas passer un jour sans aller dans l'eau appels à l'aide : 79 diapositive :  la tronche : angèle - morty débarquement : 03/01/2018 poèmes : I almost wish we were butterflies and liv'd but three summer days - three such days with you I could fill with more delight than fifty common years could ever contain
((john keats)) | Ven 5 Jan - 21:29
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| la lune était tombée,
et tes cheveux avaient séché.
encore une journée,
à chevaucher,
à glisser
sur ces vagues infinies.
une bière dans le bar du coin,
et puis deux
puis cinq.
typsy.
la tête qui tourne,
la bouche un peu trop ouverte,
le rire un peu trop fort.
tes potes s'en vont,
les uns après les autres.
alors tu te fais raccompagnée.
mais tu es trop gaie pour aller te coucher.
tu te mates des vidéos sur youtube.
des grands mères en train de fumer des gros bédots
aux bébés mangeant du citron pour la première fois.
puis t'entends sonner à la porte.
t'es pas sereine.
t'sais,
tu fais ta parano,
à trois heures du mat'.
tu te lèves,
doucement,
les jambes endorlies,
le corps tanguant sur les côtés.
tu stresses un peu.
c'est con hein,
t'as pas de truc dans la porte pour regarder qui est derrière.
alors tu dévérouilles,
et tu ouvres très lentement.
puis tu vois cette brune,
celle que t'as jamais pu te blairer.
qu'est-ce qu'elle fout là???
elle est venu pour un de tes colocs ou quoi???
- c'est pourquoi?
tu lui demandes,
froidement.
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sultane des rêves
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la tronche : sasha kichigina/electre
débarquement : 03/01/2018
| Ven 5 Jan - 22:37
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| elle est froide,
et nana peut l comprendre.
les rares fois où elles se sont parlées,
c'était toujours comme ça.
mais tu comprends pas noora,
que nana elle a besoin de toi.
parce que t'es tout ce qu'elle a.
tout ce qu'il lui reste.
père parti maman mourrue
papa pas mourru, mais parti loin aussi.
parti vivre avec les sirènes.
mais il reviendra, c'est certain.
ça n'existe pas, les papas qui ne rentrent pas un matin.
j'ai des trucs à dire.
j'ai as très envie de rentrer t'en fais pas.
mais comme jsuis pas courageuse,
j'ai attendue d'être bourrée.
tu veux un joint ?
peut-être que si elle lançait la conversation
ce serait plus simple
mais en fait non
elle veut quand même partir
et puis pleurer aussi
pour pas changer. |
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caillou non identifié
noora particularité : ne peut pas passer un jour sans aller dans l'eau appels à l'aide : 79 diapositive : la tronche : angèle - morty débarquement : 03/01/2018 poèmes : I almost wish we were butterflies and liv'd but three summer days - three such days with you I could fill with more delight than fifty common years could ever contain
((john keats)) | Dim 7 Jan - 10:51
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| qu'est-ce qu'elle te fait là???
c'est quoi ce cirque???
la meuf qui t'a jamais calculée,
qu'à jms chercher à te connaître,
elle déambule à trois ou quatre heures du mat',
comme une fleur.
toute bourrée en plus.
tu lèves les yeux au ciel.
- ouais, bah ça caille qd même dehors, alors rentre s'il te plait.
tu veux pas réveiller les voisins non plus.
elle te propose un joint.
c'est la calumet de la paix ou quoi???
- ouais vasy roule.
vous vous installez dans la salon,
sur le canapé.
- qu'est-ce que tu voulais me dire???
t'es qd même curieuse.
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sultane des rêves
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| Dim 7 Jan - 23:43
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| le canapé est confortable
les mouvements sont naturels
mais rien ne l'est dans cette scène
on dirait une mauvaise pièce de théâtre.
à chacun de ses mouvements
les bracelets de nana font des ding des dong et des bling
elle ne les enlèvera pas
c'est la symphonie du mensonge
mais quand elle lève la tête
et tend le joint
ce sont des vérités qui sortent de sa bouche
ton père était un queutard.
le mien c'était pas le mien.
le tien a mis enceinte deux femmes à la fois.
la tienne et la mienne.
on est demi soeurs.
pas d'autres mots à dire
trop compliqué de développer. |
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