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| | le saint pélagien | son appel à l'aide |
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caillou non identifié
césar particularité : quand il frappe il se détruit bricolages : voleur de potagers hégire : 23 chaumière : un terrier dans l'sable, nous fuyons le soleil je me sens : d'humeur pas pardonnable, à pardonner appels à l'aide : 124 diapositive : la tronche : b. romanovic (vocivus) débarquement : 02/01/2018 poèmes : les yeux de ces gens n'ont jamais vu le soleil de près, je le vois | Dim 29 Mar - 15:57 |
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j’m’appelle cez. fin non, c é s a r.
qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ? j’suis pas d’ici mais j’suis d’nulle part t’façon. j’sais qu’t’as peur de pas pouvoir me faire confiance, en vrai moi non plus j’me ferais pas confiance. j’veux juste- j’veux juste une deuxième chance. en fait non, c’est même pas une deuxième chance que j’veux. j’veux être neuf, renaître, faire rire des yeux nouveaux. j’veux pas mieux faire, j’veux qu’on oublie que j’ai mal fait, que personne le sache, en fait. puis moi aussi, j’veux oublier. j’mérite. j’suis pas une mauvaise personne. j’mérite.
il a laissé tremper ses chairs pathétiques dans l’écume écœurante toute la nuit dernière. il espérait qu’les vagues laveraient les péchés qui le torturent, que le sel aiderait certains maux à cicatriser mais mon grand tu sais bien que c’est pas comme ça qu’ça marche ; y a des mots qui partent pas, des empreintes dans l’sable qui sont à l’abri des marées, et celles-là elles partiront jamais. il a laissé passer plusieurs jours, phalanges à vif étendues sur la plage. ses membres sont tristes et son cœur amorphe. il voudrait ouvrir les yeux pour regarder le ciel parce qu’on lui a dit ici c’est différent, c’est pas comme là-bas – y a pas d’plastique à briser et certains matins tu sauras respirer. mais c’est ridicule, il s’en rend compte maintenant. ici tout est trop pur. le soleil brille trop fort et trop longtemps, il sait consumer même des yeux fermés ; les nuages ne sont pas noirs et les plus gros ne sont pas les plus terrifiants, quand ils grondent les enfants sourient ; le ciel est bleu et n’oppresse personne, on dirait qu’il veille sur ceux qui le méritent. même les nuits sont belles, c’est n’importe quoi. puis surtout, tout le monde sait qu’le plastique ça s’brise pas.
tu m’forceras pas à raconter ma vie pour faire partie d’ta bande de rats, fils de pute. j’t’ai déjà dit, j’suis parti, c’est tout. j’suis venu ici pour prendre un nouveau départ, à quoi bon si j’dois ressasser de vieux souvenirs ? si l’prix à payer pour rester c’est d’repartir ? mais tiens vas-y j’vais t’le dire au moins t’arrêteras d’me casser les couilles : j’me suis disputé avec ma sœur et j’ai quitté mon mec. j’suis comme vous, maintenant. j’suis tout seul et plus personne veut d’moi.
ça va faire une semaine que les vagues n’ont plus à s’occuper des taches de sang sur le sable. les croûtes sont laides mais ce sont des croûtes, elles tirent un peu, froissent la peau. elles dérangent mais ne font pas mal. petit à petit, on oublie même comment on se les est faites. elles font partie intégrante du processus de guérison – nettoyer la plaie, attendre que le sang coagule, ménager les croûtes, ne pas les gratter pour éviter qu’elles ne se rouvrent, les laisser tomber toutes seules. puis faut faire un peu attention, après qu’elles sont parties. la peau reste fragile parce que c’est une peau jeune, toute douce. certains se les bandent mais césar sait d’expérience que ça ne sert à rien, qu’il faut les laisser à l’air libre. c’est un peu comme tout, si tu touches pas il arrivera rien. la nuit du huitième jour, les démangeaisons sont intolérables. elles le rendent fou. mais césar tient bon, il gratte pas. c’est pas d’ça qu’il a besoin. il comprend pas. ça devrait tomber, maintenant. pourquoi ça finit pas d’guérir ? le sel, l’air. dents serrées, yeux brillants, il reste concentré sur ses plaies des heures durant. ça a toujours fonctionné comme ça. puis il s’rappelle. c’est l’marron cramoisi des croûtes, c’est la couleur. là-bas y avait pas d’océan, juste les larmes de baby. là-bas y avait pas d’quoi respirer, juste le rire de merci. alors, ces trucs-là c’était qu’des bobos, mais là y a plus rien à faire, c’est des pLaiEs bÉAnTeS. un cri. c’est lui, il hurle. il se lève et s’en va rugir un peu plus loin. s’éloigne du sable chaud pour plonger dans le champ de coquillages. eux se brisent mais c’est bien. ça veut dire qu’ils sont pas en plastique. le problème c’est qu’au bout d’un mois ou deux l’écume se sera lassée de soulager césar de cette couleur damnée. tant pis, il ira voir cette fille dans la cahute au bord de la falaise. on dit qu’elle est jolie et qu’elle bande les blessures gratuitement. « bandages », c’est comme ça qu’on appelle les pansements, ici.
de quoi, « ça » ? ah ! « ça » ! c’est rien, j’me suis battu. j’me bats souvent, c’est vrai. c’est parce que j’m’énerve vite. me regarde pas comme ça, c’est pas un phénomène rare, hein. j’connais plein d’types qui s’battent beaucoup. puis c’est jamais pour rien. j’ai toujours une bonne raison. j’ai bon cœur, tu sais. j’veux protéger les miens, j’supporte pas d’voir les gens que j’aime souf- attends mais t’es trop bizarre, pourquoi tu m’demandes ça, là ? non. non, j’ai pas d’regret. les regrets c’est pour les gens tristes, qui pleurent tout l’temps. pour ceux qui sourient bêtement, aussi.
(des fois j’oublie l’odeur d’argos, et la sensation d’ses doigts dans mes cheveux et mon amour pour baby, j’ai peur que derrière la violence elle l’ait jamais vu)
((j’ai jamais dit pardon alors j’espère qu’ils savent que j’suis désolé))
maë, saturnz barz / bogdan romanovic / full love les copains |
| | | caillou non identifié
baby particularité : des dons de voyance, des cartes partout dans ses mains et dans ses poches, des cartes d'un ailleurs lointain. et le parfum des bonbons et du plastique fondu. bricolages : diseuse de bonne aventure. appels à l'aide : 32 diapositive : la tronche : bador // tea&honey débarquement : 27/03/2020 | Dim 29 Mar - 15:59 |
| des baisers sur tes cheveux et tes joues et tes phalanges meurtries |
| | | mes bobos terribles
merci particularité : tombe à l'infini, d'une branche, d'un arbre, d'une falaise ou d'un toit, mais jamais ne meurt, se relève à l'infini, une fois l'orage passé. bricolages : les pierres sont taillées sur des promesses et les visages sont embellis à travers ses yeux, leurs yeux. sculpteurs de visages sur les rives de l'océan, sur les rochers. chaumière : un troglodyte dans la falaise, à l'abris des regards, tourné vers omelas, la ville artificielle. je me sens : de la couleur mélancolie, ce bleu d'abysse qui s'absente des ciels d'été. appels à l'aide : 276 diapositive : la tronche : lewis / self débarquement : 10/12/2017 poèmes : le monde en rit de ces trois gamins perdus pour toujours
je ne voulais pas rendre oeil pour oeil dent pour dent
je ne voulais pas perdre les deux étoiles qu'il me restait
je cherchais la vérité et la vérité nous a tué
je suis seul dans mon troglodyte les lumières sont éteintes
tu as laissé le drap froid et moi couché dedans j'imagine les baisers que nous avons oublié sur nos lèvres
je vois les rideaux blancs se soulever doucement et avec eux les derniers instants de l'été et nos paroles maintes fois répétées
ces je t'aime qui n'ont plus le goût d'avant que s'est-il passé | | | | caillou non identifié
césar particularité : quand il frappe il se détruit bricolages : voleur de potagers hégire : 23 chaumière : un terrier dans l'sable, nous fuyons le soleil je me sens : d'humeur pas pardonnable, à pardonner appels à l'aide : 124 diapositive : la tronche : b. romanovic (vocivus) débarquement : 02/01/2018 poèmes : les yeux de ces gens n'ont jamais vu le soleil de près, je le vois | Dim 29 Mar - 20:04 |
| vous êtes mes bbz, jvous aime pour toujours <3 j'ai terminé, c'est pas ouf en vrai mais tant pis |
| | | caillou non identifié
baby particularité : des dons de voyance, des cartes partout dans ses mains et dans ses poches, des cartes d'un ailleurs lointain. et le parfum des bonbons et du plastique fondu. bricolages : diseuse de bonne aventure. appels à l'aide : 32 diapositive : la tronche : bador // tea&honey débarquement : 27/03/2020 | Dim 29 Mar - 20:18 |
| j'ai pleuré. enfoirée. |
| | | caillou non identifié
césar particularité : quand il frappe il se détruit bricolages : voleur de potagers hégire : 23 chaumière : un terrier dans l'sable, nous fuyons le soleil je me sens : d'humeur pas pardonnable, à pardonner appels à l'aide : 124 diapositive : la tronche : b. romanovic (vocivus) débarquement : 02/01/2018 poèmes : les yeux de ces gens n'ont jamais vu le soleil de près, je le vois | | | | histoire sans fin
la gamine particularité : la barque en plexi est pleine d'eau douce et de vase, pour le confort de kadosa. bricolages : l'aventure. chaumière : installation de fortune sur la barque bricolée. je me sens : vivante. appels à l'aide : 214 diapositive : la tronche : amelia ((blossom)) débarquement : 02/01/2018 | Dim 29 Mar - 21:17 |
| désolée j'ai un peu traîné... enfin bref revoir cez ça me fait plaisir, vraiment plaisir !! bienvenue chez toi maë, je sais que tu vas t'y plaire huuh tout est parfait ici ! enfin pas césar mais c'est pas grave ça.. jtm |
| | | mes bobos terribles
merci particularité : tombe à l'infini, d'une branche, d'un arbre, d'une falaise ou d'un toit, mais jamais ne meurt, se relève à l'infini, une fois l'orage passé. bricolages : les pierres sont taillées sur des promesses et les visages sont embellis à travers ses yeux, leurs yeux. sculpteurs de visages sur les rives de l'océan, sur les rochers. chaumière : un troglodyte dans la falaise, à l'abris des regards, tourné vers omelas, la ville artificielle. je me sens : de la couleur mélancolie, ce bleu d'abysse qui s'absente des ciels d'été. appels à l'aide : 276 diapositive : la tronche : lewis / self débarquement : 10/12/2017 poèmes : le monde en rit de ces trois gamins perdus pour toujours
je ne voulais pas rendre oeil pour oeil dent pour dent
je ne voulais pas perdre les deux étoiles qu'il me restait
je cherchais la vérité et la vérité nous a tué
je suis seul dans mon troglodyte les lumières sont éteintes
tu as laissé le drap froid et moi couché dedans j'imagine les baisers que nous avons oublié sur nos lèvres
je vois les rideaux blancs se soulever doucement et avec eux les derniers instants de l'été et nos paroles maintes fois répétées
ces je t'aime qui n'ont plus le goût d'avant que s'est-il passé | Dim 29 Mar - 21:38 |
| mais putain c'est tellement beau je me mordais la lèvre pour pas pleurer mais voilà mtn j'ai les yeux mouillés en plus tu dis c'est pas terrible ok
ça m'avait trop manqué de te lire je t'aime à l'infini |
| | | caillou non identifié
césar particularité : quand il frappe il se détruit bricolages : voleur de potagers hégire : 23 chaumière : un terrier dans l'sable, nous fuyons le soleil je me sens : d'humeur pas pardonnable, à pardonner appels à l'aide : 124 diapositive : la tronche : b. romanovic (vocivus) débarquement : 02/01/2018 poèmes : les yeux de ces gens n'ont jamais vu le soleil de près, je le vois | | | | | | | | |
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