caillou non identifié
sirocco particularité : quand il y a trop de vent, sirocco s'emporte et éprouve le besoin de casser des œufs. bricolages : sur son vélo, le garçon se rêve champion de course, ou grand sportif de renommée internationale. en réalité, il livre simplement le courrier. hégire : 104 chaumière : petite maison au village mais loin du centre, avec vue sur les falaises. je me sens : avide d'une vengeance qui me semble étrangère. appels à l'aide : 89 diapositive : la tronche : sasha trautwein / MISERUNT débarquement : 03/11/2018 | Lun 2 Mar - 17:25 |
| sept heure et quart. sirocco fume une cigarette sur le port. il l'avait déjà commencée tout à l'heure, pendant qu'il rangeait le local. sur la porte il a laissé un mot, « AUJOURD'HUI LES MOTS N'ARRIVERONT PAS DU MOINS AVANT CE SOIR » sirocco fume et ça le fait tousser (il devrait arrêter il le sait) les volutes s'épaississent et montent vers les nuages, les cendres elles se détachent, tombent, irréelles, sur le sol. sept heure et seize. le petit point à l'horizon clignote. une mouette se pose à ses pieds, picore les cendres bah alors copine, t'as faim ? de sa poche il sort un biscuit tout sec, l'émiette, voilà sirocco s'agenouille, veut toucher le volatile, mais le volatile est libre, il s'envole. sept heure dix sept. fin de la cigarette. début de l'aventure.
@néo
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astrales fleurs séchées
néo particularité : il part dans l'astral alors que tu lui parles. il renifle chaque livre qui passe entre ses mains. bricolages : apprenti libraire dans une petite librairie indépendante dans le centre ville. chaumière : chambre de bonne au dessus de la librairie. je me sens : pomme appels à l'aide : 77 diapositive : la tronche : timothee chalamet/mayumi débarquement : 28/02/2020 poèmes : je deviendrai cendre
sous tes lèvres
pour m’envoler
dans les nuages
et toi sous l’eau
on se rencontrera une prochaine fois
à l’horizon
là où le ciel
marie la mer | Mar 3 Mar - 13:44 |
| Sept heure pile Néo enfile sa veste bleue Outremer, pareil au bleu des rues de Chefchaouen Le corps des mots de William Cliff à ses pieds Il le shoot lorsqu’il sort courir dans les rues de sainte-pé L’heure tourne et danse Sept heure sept Il arrive chez le fleuriste qui ouvre la grille Sept heure huit Il en ressort les mains pleines De mimosa Alors il court et danse dans les rues désertes Du village qu’il quittera Pour la première fois. Sept heure dix-sept, il le voit Il foule le bitume du port, d’un pas léger de ses souliers En tissu perlé par la rosée Du matin tant attendu Dans le coeur de néo. Il arrache les boules jaunes d’une tige et lorsqu’il arrive derrière lui Jette alors la neige or au-dessus de son corps Sirocco regarde ! Il neige des pétales ! Il se jette dans les bras de son ami Quelle excitation dans le coeur de néo Ivre d’aventure qu’il n’a lue Qu’entre les pages blanches de ses auteurs préférés Je suis prêt à traverser la grande bleue J’ai peur mais je suis excité Merci encore de m’y accompagner ! Il colle un baiser sur la joue de celui qui lui ouvre les portes d’un monde inexploré. Néo tend le mimosa au facteur Aujourd’hui c’est moi qui te livre des fleurs Ce n’est pas aussi cool que des lettres Mais l’odeur est chouette.
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caillou non identifié
sirocco particularité : quand il y a trop de vent, sirocco s'emporte et éprouve le besoin de casser des œufs. bricolages : sur son vélo, le garçon se rêve champion de course, ou grand sportif de renommée internationale. en réalité, il livre simplement le courrier. hégire : 104 chaumière : petite maison au village mais loin du centre, avec vue sur les falaises. je me sens : avide d'une vengeance qui me semble étrangère. appels à l'aide : 89 diapositive : la tronche : sasha trautwein / MISERUNT débarquement : 03/11/2018 | Dim 15 Mar - 21:57 |
| et maintenant les pétales tombent et c'est juste b e a u baisers échangés sur les joues, oh néo, néo moi aussi je suis heureux, sirocco sent les fleurs (elles sentent bon) prend la main de néo, les doigts qui s'enlacent le font frissonner, un pied entre la mer et la terre, sur le bateau, le vent fouette leurs visages et sur leurs sourires, la brume matinale se dépose, se dissipe, s'en va et revient, lentement, sainte-pélagie s'évanouit, autour d'eux seulement la mer, le grand large, le grand calme, quand je vois cette grande étendue, j'ai envie de marcher dessus, comme jésus. |
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