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| | | le saint pélagien | son appel à l'aide |
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la maudite dans le ciel
papagena particularité : maudite à mourir si j'embrasse un garçon, je me balade dans les airs avec les oiseaux, même si mon coeur se sent mieux dans les bras de papageno
bricolages : j'écoute le son des oiseaux pour le moment
chaumière : le ciel ça me suffit, la baraque de papageno aussi.
je me sens : quiche
appels à l'aide : 82
la tronche : zp/mad sounds
débarquement : 05/01/2018
 | Jeu 1 Mar - 18:47
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| le soir s'était levé dans la journée qui se couchait. le sable ressemblait à celui du désert, il faisait des reliefs, et les traces que nos pieds laissaient ressemblaient à des pas de géants. on courrait comme si on était perdu, mais dieu, non, on s'était retrouvé. la nuit nous souriait, pour la première fois depuis bien longtemps.
je me souviens térence, quand on était tout gamins, si frêles et si vaillants, quand on faisait des châteaux de sable en se moquant des adultes. je me souviens, térence, ça oui, et tu lançais les outils haut dans le ciel pour m'éblouir, toute brute que tu étais. maintenant, c'est un peu moi qui m'envole avec toi, là haut, toujours plus haut. on va toucher les étoiles, les nuages et les oiseaux (c'est un peu moins loin) et quand ça nous arrange, on a les pieds dans l'eau. les vagues et le sel viennent sur nos chevilles, la blancheur ressemble à l'émail de nos dents qui se dévoilent dans nos sourires.
les été sont longs, les étés sont courts. ça dépend. j'aime surtout quand ils sont avec toi. les fleurs ont le temps de pousser et nous de nous aimer (et ça c'est le plus cruel, je me dis que l'on ne sera jamais vraiment ensemble complètement). parfois tu vas terrasser le bigorneaux, je t'attends, je t'attendrais toujours térence. les sirènes chantent et les vinyles aussi, on n'écoute pas les mêmes sons mais ceux qu'on préfère c'est celui de sainte-pé, de nos baisers et de nos rires.
tu es devenu papageno pendant cet été. le petit avion que tu as construit a décollé, les filets que tu as recousu ont pêché de nombreux trésors. les vents ont un peu chamboulé le rivage, mais ta cabane est resté la même. j'aime venir dans cette cabane, j'ai l'impression d'être revenue à la maison. c'est un peu étroit, ça brille de partout, les plus belles paillettes se nichent jusque dans tes yeux, puis vont se promener sur tes mains, pour que tu crées dans cet endroit mille autres choses, des enfants de trésor et des choses pour faire rêver.
ici il fait bon, même le soir. c'est la bas que je te rejoins. j'ai l'impression de te suivre encore, chaque fois que l'on court dans les rochers, légers comme l'air et libres comme les saisons, je regarde ton dos, puissant, ton dos, qui vieillit. tes cheveux poussent, aussi. ton visage s'affine et tes mains se raffermissent. quand on court je prends le temps de t'observer. dieu ce qu'on a changé depuis l'époque des tout gamins.
je pousse la porte de la cabane. mille lueurs viennent m'étreindre.
je souris aux prismes sur les murs.
puis je te souris à toi.
pour la première fois depuis pas longtemps. |
|  | | la terreur des tourt(er)eaux
papageno particularité : collectioneur d'objets trouvés, il dort avec et vit avec. il vit à travers eux et leur imagine une histoire
bricolages : collecteur d'objets abandonnés qu'il trouve un peu partout sur l'île
chaumière : une cabane de pêcheur miniature, trop petite pour le géant
appels à l'aide : 20
la tronche : jake peters/la peau bleue
débarquement : 05/01/2018
| Jeu 9 Aoû - 11:02
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| tout est si délicat chez elle, et puis, peut-être aussi un peu plus que ça.
il se sent de nouveau enfant, quand elle est là, et minuscule lorsqu'elle le serre dans ses bras blancs. c'est nausicäa, pêhant un ulysse sans espoir dans les filets de sa douceur.
il l'attend.
il sait qu'elle viendra, qu'elle se cachera avec lui, pour échapper aux oiseaux et au ciel, un instant, il sait qu'elle lui donnera, des baisers sur les joues et le front, des rires tendres, il sait qu'elle lui donnera, le solel qu'elle attrape chaque jour si haut dans le ciel.
c'est une princesse, et c'est ce qu'il voit,
depuis tout petit, qu'elle est là,
une princesse perdue loin de son château de nuages.
des aquarelles dans les yeux
et de l'huile sur les mains,
il attend la princesse.
il a des trésors dans sa boîte, pour la parer d'or et de diamants (de pacotille des riens et des tout, qui deviennent dans leurs mains des perles et des bijoux. des éclats de coquillages nacrés coupants, des bigorneaux, des cétacés miniatures de plastique, de bois ou de tissus. des choses pour rire, pour revivre, les années passées à se courir après. des choses pour vivre la vie sauvage, et y aller s'y promener. l'été a des odeurs que personne ne peut changer. des odeurs de nuits blanches et de levers tôt, pour aller vivre une grande aventure dns une petite ville déjà connue par coeur, et en découvrir de nouveaux angles, de nouvelles visions, de nouveaux mots.
elle est là.
et déjà elle lui offre son sourire.
il s'approche, mouvant sa silhouette immense,
attrape son visage entre ses grandes mains
et dpose un baiser sur sa joue,
si près de ses lèvres,
toujours
plus
près. |
| | | | la maudite dans le ciel
papagena particularité : maudite à mourir si j'embrasse un garçon, je me balade dans les airs avec les oiseaux, même si mon coeur se sent mieux dans les bras de papageno
bricolages : j'écoute le son des oiseaux pour le moment
chaumière : le ciel ça me suffit, la baraque de papageno aussi.
je me sens : quiche
appels à l'aide : 82
la tronche : zp/mad sounds
débarquement : 05/01/2018
| Dim 12 Aoû - 11:53
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| dans le creux des tes bras, un peu de chaleur, un peu de candeur. de la douceur par milliers, tous les jolis mots finissent par —eur et nous en avons des tas à vivre ensemble. des heures. des heurts.
notre silence vaut toutes les paroles de monde et je n'ose pas le briser, j'ai trop peur de finir fracassée. tes mains de géant empoignent mes mains crasseuses, mon visage plein de lacunes mais t'as pas peur, t'es incassable. comme les objets de la cabane : petites et grandes inventions d'un illlustre inconnu ou bricolage d'une terreur gentille, ils ont beau avoir servi cent, mille, google fois, ils seront toujours intacts.
quelque chose de fragile entre nous, papageno. je le sais bien, je l'ai vu. tes lèvres se rapprochent toujours plus près et j'ai beau me retirer tu es comme la marée, insurmontable, inépuisable. parfois, j'ai envie de renoncer mais les paroles de la vieille dame résonnent et c'est trop fort pour moi, je m'écarte de toi.
je veux dire il ne faut pas mais ma voix s'est perdue dans les méandres de l'amour, mes mains se sont perdues sur ton torse trop puissant. mes yeux dans les tiens cherchent une lueur, une lumière nouvelle pour les éclairer à nouveau, je n'y trouve que des reflets des trésors de la cabane. la grande barque accrochée au dessus d'une étagère précaire a échoué près de l'iris, parée pour un nouveau départ, une aventure d'été telle une escapade volée.
je me serre contre toi (j'ai froid), la nuit tombe. elle dépose des couleurs violettes, bleues ou roses sur tes joues de garçon sauvage. courant sur les murs en bois les nuances semblent éternelles, ne s'éteignent pas, nous transportant ailleurs qu'à sainte pélagie, où notre nous deux serait permis.
la lumière est partie, elle s'est transfigurée. il ne fait pas noir tant les astres rayonnent (à sainte pélagie, même les lampadaires s'endorment pour les laisser éclairer). mais tout de même, je demande
térence, où va le soleil quand il se couche ?
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| | | | | | | | | | | ( A TOUS NOS SOURIRES / PAPAGENO ) | |
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